Tout commence quand Alexandra apprend la mort de son père… qu’elle croyait décédé depuis dix-sept ans. La jeune femme n’ose pas interroger Nicole, sa mère, soupçonnant un secret embarrassant. C’est au même moment que, vidant la maison de sa défunte grand-mère Jeanne, elle découvre un plan mystérieux révélant une porte cachée. Et derrière, sans doute, autant de secrets à lever. Concerneraient-ils Jeanne, cette jeune gardienne d’oies envoyée à Paris à la fin des années 1930 ? Ou Nicole qui, mariée à la fin des années 1970, peine à tomber enceinte et à comprendre son mari toujours plus sombre et inquiet ? Ou ces secrets sont-ils liés au père d’Alexandra, ce disparu donné pour mort ? En entremêlant, avec un très grand sens du romanesque et une plume aussi vive que précise, les destinées de trois femmes à trois époques différentes, Sophie Astrabie construit un roman vertigineux sur ce que l’on transmet malgré soi dans une lignée et, ce faisant, écrit une histoire de femmes se déroulant sur un siècle.

Sophie Astrabie est originaire d’Albi et vit aujourd’hui à Toulouse. Mère de trois petites filles, romancière à succès, touche-à-tout de ce qui est de l’écriture, elle a publié cinq autres romans : Le Pacte d’Avril, La Somme de nos vies, Les Bruits du souvenir, Billie Pretty a disparu et La chance de sa vie. Elle est aussi l’autrice d’albums pour enfants dont La laverie de Mamie Suzette (Flammarion Jeunesse).

La philosophie, une affaire de grands barbus en toges romaines ou d’universitaire en costume de tweed ? Et si au contraire les philosophes étaient partout autour de nous… Dans cet essai drôle et plein d’esprit, Léa Waterhouse raconte l’histoire d’une invisibilisation, celle des femmes philosophes et, avec elle, d’une cohorte de penseurs issus de minorités. Au fil d’exemples bien sentis, elle dévoile ce que cache cette mise à l’écart systématique et l’affirme haut et fort : l’absence de réflexion inclusive mène la philo dans l’ornière. À une époque où la complexité du monde requiert d’exercer au maximum nos capacités de réflexion, n’aurions-nous pas intérêt à nous réapproprier tout le pouvoir de la pensée, à ouvrir les yeux sur la diversité et de ses valeurs, à appréhender, en philosophe, notre quotidien ? Philosophesse est un texte frais, vif, militant qui nous incite à réfléchir plus grand.

« D’aussi loin que je m’en souvienne, voilà ce que j’ai toujours voulu être : philosophe du réconfort. Et continuer, modestement, avec l’humilité qu’il faut pour prendre soin de l’esprit des gens, à tenter de redonner de la force morale, et de faire du courage et de l’espoir d’heureuses possibilités.
C’est ce que je vise dans ce livre. Ni une leçon ni une méthode, mais plutôt un tremplin pour raviver nos joies en observant ce qui autour de nous en vaut encore la peine.
Ces neuf chapitres sont chacun une invitation à relever la tête, une exploration pour les heures sombres, un carnet de voyage à garder auprès de soi lorsque tout tangue. Au fond, ces neuf chapitres n’ont pas d’autre volonté que de nous rappeler tout ce qui peut donner du sens à nos vies. »